Nietzsche disait : « Celui qui a un pourquoi peut endurer tous les comment. » Sans sens, la vie se réduit à un mécanisme répétitif. La routine vide le quotidien de ce “pourquoi”, elle automatise l’existence. La routine est mortelle non pas biologiquement, mais spirituellement et psychologiquement. On devient spectateur de sa vie, plutôt qu’acteur.
CLa phrase de Coelho repose donc sur une tension universelle : La routine symbolise la sécurité et la prévisibilité. On y trouve un confort apparent : pas de risque, pas de surprise, donc pas de peur. Mais ce confort devient une prison douce, qui finit par étouffer l’élan vital. C’est une mort lente : celle des rêves, de la curiosité, de la passion. L’aventure, elle, symbolise l’incertitude, le changement, le risque, mais aussi la possibilité d’être pleinement vivant. Elle implique de sortir du connu, donc de se confronter à la peur, mais c’est là que se trouvent les vraies expériences transformatrices.
On peut voir ici une résonance avec la philosophie existentialiste : vivre, c’est choisir, c’est s’engager dans l’inconnu, même si cela implique de se confronter à l’angoisse.