Punition et BDSM

Un élément important de nombreuses relations D/s est la discipline et qui dit discipline dit punition ! Veuillez noter que ce n'est pas parce que vous êtes dans une relation BDSM que vous devez inclure des punitions BDSM. Vous pouvez parfaitement privilégier l'ambiance, le sadomasochisme ou le bondage par rapport à la discipline. Ou vous pourriez aussi vouloir privilégier le renforcement positif.

Règle numéro UN : La punition doit être proportionnée à la faute

Il peut s'agir d'une mauvaise attitude, d'une règle enfreinte ou d'une autre infraction. Mais quelle que soit la punition choisie, elle doit être proportionnée à la gravité de l'infraction. Réservez les punitions les plus sévères aux infractions les plus graves – ou répétées. Pensez-y : privilégiez les punitions moins douloureuses pour faire passer le message.

Une punition ne doit jamais être infligée sous l'effet de la colère. La colère peut conduire à de mauvaises décisions concernant les punitions que vous infligez. Il est souvent utile de prendre le temps de réfléchir pour déterminer la punition adaptée à la faute commise et de veiller à ne pas exagérer au moment de l'infliger. Il ne faut jamais dépasser les limites de ce que votre soumis peut supporter, ce qui nous amène au point suivant.

Règle numéro DEUX : Bien connaitre son soumis, ses attentes et ses limites.

Les punitions doivent être pratiques et réalisables. Évitez d'imposer une punition si vous savez que votre soumis ne pourra pas la réaliser. L'échec n'est pas votre objectif ici. On ne peut pas par exemple s'attendre à ce qu'une personne souffrant d'arthrite ou d'une blessure se tienne immobile pendant une période prolongée alors que cela peut être une bonne punition pour une personne valide.

Bien sûr, évitez les punitions potentiellement dangereuses, notamment celles qui déshydratent ou coupent la circulation sanguine. C'est à vous de savoir ce que peut accomplir votre soumis. Soyez attentif à tout signe de détresse. Arrêtez ou adaptez toujours la punition avant qu'elle ne devienne problématique.

Vous disposez de deux outils formidables dans le domaine des punitions :

  • Le premier est le 'mot de sécurité'. Il vous assure de ne jamais dépasser les limites de votre soumis puisque ce dernier dispose en permanence de cette sécurité pour interrompre la séance, que ça soit un souci de limite morale ou physique (Pensez à établir un geste de sécurité si la personne est bâillonnée).
  • Le second est le dialogue. Avant de vous aventurer en terrain inconnu, essayez de voir avec la personne concernée comme elle se positionne par rapport à telle ou telle punition (Si possible, soyez organisé, questionnez bien avant d’utiliser les punitions concernées pour garder l’effet de surprise le moment venu). Certains font remplir une sorte de QCM avec un ensemble de punitions possibles et pour chacune la possibilité d’indiquer que ça serait vécu « avec beaucoup d’excitation », « avec un peu de plaisir », « Comme une petite punition », « comme une punition sévère », « comme une punition ultime » (Limite souple, à n’utiliser qu’en cas vraiment justifié) ou bien si c’est une chose totalement interdite (Limite dure). Je pense que la présence d’une case « A voir » est utile pour des choses jamais essayées et pour lesquelles on a pas à priori un avis clair et net. Ce classement peut bien sur évoluer avec le temps, il n’est pas « contractuel » et le soumis doit pouvoir le modifier à volonté dans un sens ou dans l’autre.

De plus, connaître son soumis permet de répondre à l'éternelle question “comment punir quelqu’un qui aime être puni ?”. Il vous suffira de découvrir quelles punitions l’excitent et quelles autres ne lui font pas du tout plaisir !

Règle numéro TROIS : Pas de punition "surprise"

En cas de punition, votre soumis doit toujours savoir ce qu'il a fait de mal. Donnez-lui l'occasion de s'expliquer, cela peut même être un véritable supplice pour lui si vous lui demandez de suggérer une punition appropriée. S'il ne comprend pas son erreur, vous devrez la lui expliquer. On procédant ainsi, il saura exactement pourquoi il est puni et que la punition est juste et justifiée.

Bien sur rien n’interdit d’avoir parfois un scénario de jeu de rôle qui permet des punitions injustifiées « juste pour le plaisir du dominant ». Être aux mains d’un gardien sadique est tout à fait acceptable dans ce cas et ce type de scénario peut même être une punition en soit, la conséquence d’une faute.

Exemples de punitions possibles

  1. FESSÉE : Les fessées (que ça soit à la main ou avec des accessoires) sont incontestablement la première et la plus courante des punitions. Certains et certains l'ont élevé au rang d'Art ! (Voir page consacré au sujet en cliquant ici)
  2. URO et ONDINISME : Le controle d'accès au toilettes est une punition hulimiante qui peut revêtir diverses formes (Porter des couches, se soulager en extérieur en laisse, se soulager allongé dans une baignoire ou un bac à douche sans compter que la Domina peut aussi vous montrer le peu de considératin qu'elle a pour vous à ce moment en décidant de vous pisser dessus ! (Voir page consacré au sujet en cliquant ici)
  3. Le bondage fonctionne bien comme punition. Si vous ne maitrisez pas les cordes, les menottes sont un grand classique. Le concept général est d'empecher votre soumis de bouger comme il le souhaite, ce qui peut se matérialiser par un livre sur la tête ou par le fait de devoir tenir une balle entre le mur et son nez. Être enfermé dans une cage fait aussi parti de cette catégorie.
  4. Le bondage mental consiste à obliger votre soumis à rester immobile pendant une durée déterminée. Rompre cette position pourrait justifier une nouvelle punition. S'agenouiller est une forme de punition particulièrement courante chez les fétichistes. Demandezà votre soumis de s'agenouiller à vos pieds ou dans un coin ; ce sera inconfortable mais sans effet grave, ce qui constitue une bonne forme de discipline lorsque votre soumis a enfreint les règles.
  5. Les punitions restrictives consistent à interdire quelque chose. Il peut s'agir d'un objet, courant, du droit de s'assoir, de parler... Il peut aussi s'agir d'une chose appréciée comme l'alcool ou le café. La durée de la punition dépendra de la faute et du comportement du soumis par la suite. Une autre possibilité est d'interdire de parler ou d'imposer des règles précises dans la manière de comlmuniquer comme interdire certains mouts courants ou exiger Maître ou Maîtresse dans chaque phrase.
  6. Le contrôle des orgasmes est un moyen de punir particulièrement efficace chez les soumis males. Vous pouvez conditionner le plaisir sexuel au fait d'obtenir votre autorisation ou bien décréter une chasteté obligatoire sur une durée précise. Une forme de contrôle de l'orgasme s'appelle l'Orgasme Ruiné et cette punition est très efficace. Bien sur vous pouvez à l'inverse traire votre soumis avec une certaine régularité, ce qui va vite devenir très inconfortable pour lui.
  7. Certains dominants aiment utiliser les punitions d'une manière constructive en forçant le soumis à étudier un sujet précis avant d'être interrogé, ce qui peux amener à une nouvelle punition.
  8. Le grand classique consiste à faire écrire un grand nombre de fois la phrase "Je ne dois pas (action commise ayant causé la punition)" ou bien la règle qui a été enfreinte.
  9. Quelle corvée est vraiment détestée par votre soumis ? Nettoyer les toilettes ? Vous aurez là de bonnes idées de punitions à venir.
  10. Vous pouvez parfaitement exiger comme punition de devoir porter des vêtements bien précis, ou des sous vêtements bien précis, ou de ne porter aucun sous vêtement ou bien encore de porter un plug.
  11. Le sport est une bonne manière de punir.
  12. Exiger une chose absolument inutile peut être un bon moyen de punir comme par exemple déplacer un tas de riz d'une pièce à l'autre grain par grain.
  13. L'humiliation est une bonne manière de punir certains soumis. Exiger un stip tease par exemple mais il y a de nombreuses possibilité comme être transformé en table ou en statue, devoir se masturber, avoir des insultes écrite sur le corps...